Altimétrie : Sans doute la donnée la plus importante, l’altimétrie permet une identification plus intuitive des phénomènes océanographiques grâce à la détermination et à la mesure des altitudes des fonds marins.
Constat de départ : la mer n’est pas plate et le niveau d’eau varie en fonction de la température de celle-ci. De plus, les masses d’eau froide sont plus lourdes que les masses d’eau chaudes. Ces différences de températures créent des colonnes d’eau avec des hauteurs variables et le poisson pélagique n’est pas en mesure de franchir ces zones de changement. Les bancs de poissons se trouvent donc généralement sur les zones de fronts (changements de hauteur). Avec cet outil, les différentes masses d’eau et les structures océaniques sont clairement définies et les zones de pêche sont alors plus facilement identifiables.
Courants géostrophiques : Il faut noter que les courants déduits de l’altimétrie sont les courants calculés à partir de la topographie de l’océan et ils ne prennent pas en compte l’effet direct du vent sur les masses d’eau.
Les courants géostrophiques sont étroitement liés à l’altimétrie et fournissent des informations importantes sur le degré d’activité océanique et le parcours potentiel des bancs de poissons pélagique : anchois, maquereaux, sardines, thons, espadons…
SST : Les cartes SST sont majoritairement utilisées par les pêcheurs afin d’identifier la présence de certaines espèces en fonction de la température de surface. Les lieux où se situent les poissons sont disparates et peuvent varier selon la température de l’eau en surface. Nos cartes de température permettent aux pêcheurs professionnels et sportifs d’identifier et de déterminer les zones les plus favorables pour des espèces ciblées.
Plancton : La concentration des planctons est déterminante pour tous les types de pêche. Se déplaçant dans la colonne d’eau entre différentes couches, fond et surface, le plancton effectue des migrations verticales pouvant atteindre plusieurs mètres. Premier maillon de la chaîne alimentaire, il est donc suivi par le poisson fourrage, qui lui est suivi par le poisson carnassier. Savoir où se situe le plancton à l’avance, c’est savoir où se trouvent les meilleures zones de pêche.